Our CEO, Marina, unplugged!
“Allez, je vais à contre-courant de la grogne sur les réseaux pour applaudir la décision de fermer le Morne pour le sécuriser avant de le rouvrir.
J’ai fait cette ascension avant son ouverture officielle, quand seuls quelques guides pouvaient passer sur les terres privées. J’étais accompagnée d’un guide autorisé, costaud et hyper rassurant – et malgré lui, j’ai eu très peur. Les derniers mètres m’ont paru tellement dangereux que je n’ai pas osé aller jusqu’au bout, même avec mon guide “Musclor”. Quand je suis retournée après l’ouverture, j’ai été choquée de voir que ce passage restait tout aussi risqué.
On ne pourra jamais éviter tous les accidents, mais il faut sécuriser ce qui est risqué, surtout pour les moins sportifs – comme moi par exemple. L’accident tragique de la semaine dernière… Mon cœur est avec ces parents… Mais, pour avoir été deux fois, je pense sincèrement que c’est presque un miracle qu’il n’y ait pas eu plus de drames jusque-là.
En tant que communicante “senior”, et pour avoir eu l’expérience de travailler avec plusieurs acteurs du tourisme mauricien, je sais à quel point notre image comme destination repose sur la confiance et notre sérieux – et pas juste sur nos plages et nos hotels. Aujourd’hui, le tourisme vert, culturel et historique fait partie de l’ADN de Maurice. Mieux sécuriser le Morne – et d’autres sites “verts” et “expériences” – est essentiel pour la sécurité des visiteurs et des Mauriciens, mais aussi pour notre réputation comme destination.
Et peut-être que ce moment difficile peut devenir l’occasion de repositionner le Morne, en sachant qu’il y a eu des actes de vandalisme la-bas, vus sur les réseaux. Que le Morne ne soit pas juste un geste sportif ou une occasion de tourisme vert, mais aussi un geste de mémoire, chargé de notre histoire commune, à encore mieux raconter aux visiteurs et aux locaux.”